En réaction au projet catastrophique du directeur académique, 43 écoles se sont mobilisées le jour du Comité social d’administration spécial départemental (CSA SD), ce jeudi 2 février.
Ce projet départemental initial de 47 fermetures de classes intervient au moment où le ministère annonce que 144 millions du budget 2022 n’ont pas été dépensés. Cela s’ajoute aux 675 millions d’euros déjà rendus par l’Éducation nationale les deux années précédentes : ce sont 18 000 enseignants qui auraient pu être recrutés.
Le directeur académique n’annule que deux fermetures : il ne ferme ni à l’école de Bégard Baloré, ni à l’école de Paimpol. Mesure dérisoire, les représentants syndicaux ont voté à l’unanimité contre le projet du DASEN. Celui-ci a expliqué qu’il n’y aurait pas de nouveau CSA (alors qu’un vote unanime contre lors des comités techniques entrainait la convocation d’un second CTSD pour examiner un projet remanié).
Le plan soumis au vote consultatif du CSA SD du 2 février comporte toujours 45 fermetures (27 classes primaires, 9 en RPI, 5 élémentaires, 3 maternelles, 1 bilingue), pour seulement 14 ouvertures (7 primaires, 2 maternelles, 1 élémentaire, 3 bilingues et 1 dédoublement de GS).
Inacceptable !
Nul doute que les 41 écoles présentes aujourd’hui devant la direction académique et qui n’obtiennent rien, ne peuvent en rester là. Elles peuvent compter sur le SNUDI-FO 22 pour les aider à se mobiliser, et relayer toutes les initiatives prises pour arracher le maintien des classes. Ce qui a été possible en 2020 par la mobilisation des parents et des élus, la décision du ministre de ne pas fermer de classes dans les communes de moins de 5 000 habitants sans l’accord du maire, peut et doit être étendue à toutes les écoles.