Le département comporte 352 écoles publiques.
Le Directeur académique envisage 47 fermetures de classe, touchant ainsi près d’une école sur sept. Notamment 28 fermetures contre seulement 7 ouvertures dans les écoles primaires, 9 fermetures contre aucune ouverture dans les RPI, 6 fermetures contre seulement 1 ouverture dans les écoles élémentaires.
Côté ouvertures de classes, uniquement sept écoles sont prévues dans le projet, six autres n’auraient droit qu’à une aide pédagogique (que le DASEN peut reprendre à tout moment). Remarquons que le directeur académique multiplie les postes autres que des postes classes : 5 postes de remplaçants (bien insuffisants au regard des besoins), 3 postes de conseillers pédagogiques, 5,19 postes de décharges de référents directeurs et de directeurs coordonnateurs PIAL.
C’est donc 40 classes que le département perdrait (34 si l’on considère qu’une aide pédagogique est une classe à l’année).
Le ministre a décidé la suppression de 1117 postes de professeurs des écoles, 60 dans l’académie, qui se déclinent en 22 postes à rendre pour le département.
Pourtant le ministre lui-même annonce, quand il commente les évaluations en CE1 et en 6e, que : « 27% des élèves (n’ont) pas le niveau requis en français, un tiers en maths » à l’entrée en collège.
Les postes doivent être rendus ! Chaque jour encore, des enseignants sont absents non remplacés, les retards scolaires découlant de la période covid ne sont pas résorbés, l’inclusion systématique contraire à la prise en charge adaptée de nombreux élèves perturbe gravement l’enseignement.
Le SNUDI-FO 22 rappelle qu’un préavis de grève couvre tout collègue ou toute école qui déciderait de se mettre en grève le jour du CSA SD.