Conséquence de la réforme des rythmes scolaires, la part des enseignants à temps partiel dans le 1er degré a augmenté : de 13,9% en 2013 à 15,4% en 2014, 15,9% en 2016 (bilan social académique 2016) alors que cette part est passée de 10,9% à 10,3% dans le 2nd degré sur la même période.
Pour ne pas se retrouver trop tôt en « sousnombre » (avec moins d’enseignants que de postes attribués au département), la DASEN a en 2016 restreint l’accès au temps partiel en obligeant les collègues demandant un travail à mi-temps, à exercer à 75% environ. Elle va reconduire cette mesure et l’aggraver car elle affiche son intention de refuser purement et simplement un grand nombre de demandes de travail à temps partiel. La DASEN balaie les demandes pour convenances personnelles et annonce qu’elle va regarder de près les motifs avancés (elle a donné comme exemple de demande à rejeter une mère d’enfants dont le mari travaille à 45 minutes du domicile) ! Les directeurs ne se verraient plus accorder de temps partiel, comme les collègues qui exercent une autre activité.
Le SNUDI-FO exige l’abrogation des décrets Peillon/Hamon mais les personnels ne doivent pas en faire les frais, toutes les demandes de temps partiel doivent être satisfaites dans le respect des quotités sollicitées.
RASSEMBLEMENT
DEVANT L’INSPECTION ACADÉMIQUE
le jeudi 31 août à 14 heures 30
(CAPD convoquée à 15 heures)
Pour l’octroi des temps partiels
aux quotités demandées par les collègues