Éditorial
Pendant la dernière période dans les raffineries, à EDF, dans le groupe Marie, à l’Agglomération de St-Brieuc…, les salariés du privé comme du public définissent leurs revendications salariales et décident la grève qui leur permet d’obtenir satisfaction, au moins en partie. Les agents de l’Agglomération de St-Brieuc, partis en grève le 5 octobre, ont obtenu 100 €/mois en deux jours.
Dans les écoles du département, les problèmes sont nombreux et les revendications ne manquent pas.
Quelle école n’est pas touchée par l’abandon d’un élève qui nécessite une prise en charge adaptée, qui possède souvent une orientation non mise en oeuvre ? Le SNUDI-FO 22 avec d’autres syndicats FO accompagnera les agents et enseignants de l’école Jean Nicolas qui iront à la Préfecture le mercredi 16 novembre à 10 heures. Un préavis de grève est déposé à partir du 17 novembre.
Nous réunissons les AESH le mercredi 23 novembre pour faire le point sur les problèmes, discuter les revendications, et organiser les initiatives. La question de l’obtention d’un vrai statut se pose plus que jamais. Cela concerne tous les collègues, les PE voyant leur propre statut attaqué par tous les bouts : évaluation arbitraire PPCR, évaluation d’école, expérimentation marseillaise où le directeur choisit ses enseignants, "pôle de e-remplaçants" du DASEN 22...
À chaque fois, les collègues peuvent compter sur l’information et l’aide du SNUDI-FO 22, sur une position claire. Nous n’acceptons pas l’absence de remplaçants, ce n’est pas une fatalité mais le choix du ministre de rendre 600 millions d’euros. Nous n’acceptons pas la destruction d’une école de ZEP à Saint-Brieuc.