Éditorial
Les AESH du Val-de-Marne, avec l’appui de l’intersyndicale FO-FSU-CGT-SUD 94, reconduisent la grève depuis le 10 janvier. La caisse de grève dépasse les 30 000 €. Leurs revendications sont celles de tous les AESH face au maintien dans la plus grande précarité et la dégradation des conditions de travail engendrée par la loi Blanquer de "l’école de la confiance" : "Pour l’abandon des PIAL et l’annulation des avenants ! Pour un statut de fonctionnaire et un vrai salaire !"
À l’échelle de toute l’Éducation nationale (comme dans tous les secteurs), la question de définir les revendications et de se donner les moyens de les faire valoir se pose. Alors qu’il faudrait un plan de recrutement massif et immédiat de personnels pour empêcher le renvoi de milliers d’élèves chez eux, pour permettre de réduire les effectifs par classe, tant d’un point de vue sanitaire que pour rattraper les retards causés par les semaines sans classe, le ministre continue de fermer des classes et poursuit ses contre-réformes.
Le SNUDI-FO 22 n’accepte pas. Que ce soit au nom de la lutte contre la pandémie ou au nom de la guerre, le SNUDI-FO 22 refuse de céder à toute campagne d’union nationale, et agit en toute indépendance d’un gouvernement qui saccage l’École publique et broie ses personnels. À chaque fois, nous intervenons, cherchons à réunir les collègues et proposons aux autres organisations syndicales d’agir en commun.