Les rapports d’auto-évaluation et d’évaluation externe sont un nouvel outil qui ressemble dangereusement à un audit d’entreprise. A Paris, par exemple, l’auto-évaluation a pris la forme d’un questionnaire aux enseignants, aux agents d’entretien, aux animateurs, aux parents et aux élèves. Ces derniers sont interrogés sur l’intérêt des cours suivis, leur utilité, l’ambiance dans la classe, le soutien apporté par les enseignants...
Cela remet en cause le cadre national de l’école publique et notre statut avec la multiplication de projets territoriaux imposés à chaque école dans la droite ligne de l’expérimentation marseillaise dont le Président Macron annonce la généralisation.
Il s’agit clairement d’un nouvel outil dans la politique managériale et néolibérale de Macron, au même titre que les contrats d’accompagnement, les “écoles du futur”, les cités éducatives...
Dans le département, il y a les pressions d’IEN pour faire de telles évaluations, des écoles sont concernées dès cette fin d’année, la direction académique organise son webinaire le 6 juillet.
Le SNUDI-FO rappelle encore une fois que rien ni dans nos obligations de service ni dans notre statut ne peut nous contraindre à mettre en place les évaluations d’école.
Le SNUDI-FO 22 a proposé aux autres organisations syndicales d’exiger ensemble l’abandon des évaluations d’école et d’intervenir auprès du DASEN pour que toutes les écoles qui signifient leur refus de participer au dispositif en soient immédiatement retirées.
Le SNUDI-FO appelle les personnels à prendre contact avec le syndicat pour organiser la résistance !